Le fait que les tests ADN soient interdits par la loi française n’a pas empêché cent mille Français de le faire. Ce genre de service suscite beaucoup d’intérêt de la part des médias, notamment l’émission Zone interdite sur M6. Il a fallu attendre 2019 pour que les recensements effectués par la revue MIT Technology confirment le fait que plus de 26 millions de personnes dans le monde ont déjà utilisé des tests ADN en vente sur Internet. Et ces chiffres augmentent de plus en plus au cours des 5 dernières années.
Et cette année, les prévisions d’examen du MIT Technology ont en outre confirmé que le nombre de personnes souhaitant acheter un test ADN passera à plus de 100 000 personnes. De plus, plus de la moitié des Français veulent en faire alors que cette pratique, bien que très répandue aux USA, est interdite en France. En cas de non-respect de la réglementation, la sanction encourue pourrait atteindre 3 750 euros.
La loi française est très stricte en la matière
Le fait que les tests ADN ne soient pas autorisés en France résultent de raisons précises, d’ailleurs le code civil est formel à ce sujet. C’est-à-dire que lorsqu’une personne effectue des tests avec des caractéristiques génétiques, les résultats ne peuvent être considérés comme ayant été effectués à des fins médicales ou de recherche scientifique.
Et dans le cas où les tests ADN vendus librement font l’objet de recherches scientifiques ou médicales, l’autorisation de la personne concernée doit être obtenue. Et ce consentement doit être obtenu en bonne et due forme sous la forme d’un document écrit et décrivant pleinement la nature de l’objet et des objectifs de la recherche.
Ainsi, même si le sujet consent à l’examen, ledit examen sera toujours révocable à tout moment, d’ailleurs, c’est ce qu’affirme la loi. Ces tests doivent pouvoir évaluer les risques pour la santé, notamment les facteurs héréditaires. C’est prévu dans le code de la santé publique. Ces tests doivent pouvoir évaluer les risques pour la santé, notamment les facteurs héréditaires. En conséquence, les assureurs doivent être en mesure de définir pour les clients les faits qu’ils sont exposés à toute maladie congénitale ou autre.
Les risques des tests ADN en vente libre
Lorsque nous faisons un test génétique, nous risquons d’exposer nos données personnelles en ligne, cela constitue un risque par rapport à la confidentialité et pourrait même mettre en danger notre vie privée. C’est pour cette raison que les sites de test ADN doivent obtenir l’approbation de leurs clients pour qu’ils veuillent que leur échantillon d’ADN soit détruit ou non.
Il y a aussi le critère de discrimination et le critère d’assurance qui fait que la loi française n’autorise pas les tests ADN. Les test de paternité pourraient par exemple vous révéler des données malheureuses sur vos secrets de famille, par exemple si votre mère ou votre père n’est pas votre parent biologique.
Les tests en vente libre ne sont pas fiables à 100 %
Comme les résultats ne seraient jamais vrais ou fiables à 100%, il y a aussi le fait que les données qui vous sont données comme les coordonnées géographiques ne sont que des estimations, c’est-à-dire qu’elles comportent des marges d’erreur.
De plus, il y a le fait que chaque entreprise de test ADN modifie les résultats à sa guise. Donc, vous devez considérer le fait que les résultats ne sont que des indications triviales.